N'oubliez pas Dvorak !


L’Opéra National de Prague

Accordez-vous un petit cadeau.

Que vous connaissiez ou non Antonin Dvorak, je vous invite à profiter du talent du maestro tchèque, icône nationale du beau XIXème.

Imaginez vous dans le Prague autrichien, assis au centre du Statni Opera. Les lumières baissent, l’ombre s’épaissit alors que l’orchestre et la troupe ouvre Rusalka. Que demander de plus !

Il est de très loin mon opéra favori, donnant vie à un conte tchèque traditionnel, similaire à la Petite Sirène. Joué pour la première fois en Mars 1901, c’est l’Opéra Tchèque par excellence, une œuvre nationale, symbole de la résistance à l’occupation étrangère durant le XXème siècle

Mais trêve de blabla, profitez de la Chanson à la Lune, sa mélodie la plus connue et emblématique, un hymne tragique à l’Amour Impossible.

Vous en voulez encore ?

Sortez l’orchestre symphonique et la caravelle, nous partons à la Conquête du Nouveau Monde ! Voilà la Symphonie No. 9, la Symphonie du Nouveau Monde !

Quelle musique représente mieux le désir de découvrir, de partir à l’aventure, de laisser derrière soi tout ce qui nous retient ?


Un peu mélancolique ? La Danse Slave n°2.

Son morceau le plus connu ? Le deuxième Mouvement de sa Sérénade pour Corde.

Reste encore sa Symphonie N°8, Water Goblins, son Humoresque, tout le reste de Rusalka, son Requiem !

Bonne découverte à vous !

Et, par pitié, n’oubliez pas Dvorak !

Nicolas Graingeot


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